« Nous avions des vendeuses le vendredi, car c’était jour de
marché et il y avait davantage de clients. »
* Mes parents étaient commerçants à Monségur : ils vendaient
du tissu et de la mercerie dans un magasin situé à l’angle de la rue de l’église
et de la place du marché. Ce sont mes grands-parents maternels Deschamps qui
avaient fondé cette maison. Ils avaient un tailleur, installé avec eux,
Monsieur Tiaulon, qui était comme un grand-père pour moi. Dans le magasin, il y
avait d’abord le tailleur, puis deux comptoirs.
Nous avions des vendeuses le vendredi, car c’était jour de marché et il
y avait davantage de clients. Mon
père disait toujours aux vendeuses : « Mettez-en
toujours un peu plus ! ». Notre magasin fonctionnait moyennement
bien.
J’ai tenu le magasin avec mes parents dès la fin de ma scolarité, après
la guerre, et quand ils sont décédés, nous l’avons repris avec mon frère et ma
sœur. Nous vendions des vêtements et des tricots. Sous les couverts de la place, à côté de notre
magasin, il y avait Monsieur Duqueyron, le quincaillier, et la mère Barbe qui
vendait un peu de tout.![]() |
Suzanne et Marie-Thérèse Vignaux, commerçantes à Monségur (Magasin de tissus et vêtements Vignaux-Deschamps). |
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La rue des Victimes du 3 août en 2011 (ex Grand Rue). |
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Encarts publicitaires extraits du programme de 1953 des Fêtes de la Saint-Louis de Monségur. |
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