« Souvent, je n’arrivais
pas à avoir mes vacances en même temps que mon mari. Le patron ne voulait rien
entendre. »
* L’usine Vitagermine
fabriquait des produits alimentaires biologiques. J’ai travaillé à l’étiquetage
à partir de 1975. J’y allais à pied ou en vélo depuis le bourg de Saint-Ferme.
Je faisais huit heures-midi, quatorze heures-dix-huit heures. C’était une
grosse usine. Elle existe toujours, ce sont des Hollandais qui l’ont rachetée.
À l’époque, le patron s’appelait Monsieur Bouvier. C’était un ours, on ne
pouvait pas parler avec lui. Souvent, je n’arrivais pas à avoir mes vacances en
même temps que mon mari. Le patron ne voulait rien entendre. C’était comme ça,
un point c’est tout. Ce ne sont pas de très bons souvenirs. Dès que j‘ai pu
quitter l’usine, je suis partie.
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