Les fêtes et les foires


« Avant la guerre, les fêtes de la Saint-Louis étaient comme maintenant, mais en beaucoup plus grand. »

* Il y avait de très grandes fêtes à Monségur autrefois, comme les fêtes de la Saint-Louis, et de grandes foires : la foire aux Prunes, la foire d’amusement du 25 avril, la foire du premier de l’An. Avant la guerre, les fêtes de la Saint-Louis étaient comme maintenant, mais en beaucoup plus grand. Il y avait beaucoup de marchands, des acheteurs, beaucoup de monde. Le dimanche après-midi se tenaient de grandes courses de chevaux en bas de Monségur. Les gens venaient de loin pour ces courses, elles étaient réputées. Après les courses, il y avait toujours un bal le soir sous la halle. Ensuite, c’était le feu d’artifice. Après le feu d’artifice, quand les gens arrivaient des Allées, la rue et la place étaient noires de monde, et le bal reprenait. La halle était bondée. Il y avait un grand concours de confettis. Le lundi, c’était la kermesse aux Allées et le soir, le Grand Théâtre de Bordeaux jouait un opéra.

* Nous allions parfois à Monségur à la fête de la Saint-Louis, parce qu’il y avait de très beaux feux d’artifice. On le tirait de là où est le monument aux morts. On partait assez tôt l’après midi, à pied, on soupait sur place, on allait boire un café, on suivait la fanfare et après le feu d’artifice, on restait un petit peu à la fête, mais on devait partir assez tôt, car nous rentrions à pied. Nous arrivions à la maison vers minuit, une heure. Le lendemain matin, c’était dur.

Intérieur de la Halle de Monségur pour les Fêtes de la Saint-Louis en 1955 (Cliché Studio Georges).
Programme des Fêtes de la Saint-Louis à Monségur en 1927.

Programme des Fêtes de la Saint-Louis à Monségur en 1927.
« Jeu du vélo » lors des Fêtes de la Saint-Louis à Monségur dans les années cinquante-soixante (Cliché Studio Georges). 
« Un petit garçon et une petite fille du village, le berger et la bergère, conduisaient un agneau à l’église. »

* Il y avait deux fêtes par ans à Saint-Ferme : la fête de l’Agneau, au mois de mai et la grande fête, la fête locale de septembre, qui durait trois jours. La fête de l’Agneau, c’était une fête religieuse qui se déroulait à Pâques. Un petit garçon et une petite fille du village, le berger et la bergère,   conduisaient un agneau à l’église. Un parrain et une marraine, un jeune homme et une jeune fille du village, les accompagnaient dans l’église avec les gens du village. Mon petit-fils a été berger. Il portait un pantalon noir, un chemisier blanc et un petit gilet en peau de mouton. Ensuite il y avait un repas dans le foyer. La fête locale avait lieu en septembre, le week-end d’après ou d’avant celle de la Saint-Louis. Ces fêtes existaient déjà avant la guerre. Maintenant ça ne se fait plus. Il y a plutôt des fêtes médiévales.

* La fête de mai, c’était la Fête de l’Agneau. Ça se passait dans l’église avec un berger, une bergère, qui étaient des petits enfants du village, et le mouton, qui bêlait quelquefois tout en mangeant la verdure qui se trouvait dans le panier. Il y avait aussi le parrain et la marraine. Ça ne se fait plus depuis une quinzaine d’année.

* À l’occasion des Fêtes de l’Agneau à Saint-Vivien, mes enfants ont été tour à tour berger, bergère, parrain et marraine. Jeannine a été la première à être bergère. La fête durait toute la journée, puis il y avait le bal.
Fête de lʼAgneau 1954 à Monségur. Berger : Alain Daunis. Bergère : Fabienne Hénaud (Cliché Studio Georges).  
Fête de lʼAgneau 1955 à Monségur. Parrain : Usureau. Marraine : [Guiraud]. Berger : Denis Marniesse (Cliché Studio Georges). 
Fête de lʼAgneau à Saint-Vivien-de-Monségur au milieu du XXe siècle. Marraine : Jeannine Peyraud.

Fête de lʼAgneau à Saint-Vivien-de-Monségur au milieu du XXe siècle (Cliché Studio Georges).
Fête de lʼAgneau à Saint-Vivien-de-Monségur dans les années cinquante-soixante (Cliché Studio Georges).



« La fête de Septembre avait lieu le premier dimanche de septembre après celle de la Saint-Louis à Monségur. »

* À mon époque, le village de Rimons était peuplé. Il y avait une bonne ambiance : tout le monde allait travailler dans les champs, et il y avait quelques moments où tout le monde faisait la fête. La fête de Septembre avait lieu le premier dimanche de septembre après celle de la Saint-Louis à Monségur. Un monsieur de Monségur installait sa salle de danse dans la cour de l’école et l’on dansait, puis le dimanche soir, il y avait un feu d’artifice. Le lundi, il y avait quelques jeux. Ils pendaient des œufs et, avec un bâton, il fallait les attraper. Je me souviens qu’une jeune fille avait tâché sa robe blanche, car l’œuf avait éclaté. Le lundi après-midi, les vieux allaient jouer aux cartes et boire une limonade. C’est celui qui portait la salle de danse qui vendait les boissons. Tout le village se retrouvait à la fête.

« Tous les ans, pour la fête des vendanges de Monségur, chaque village préparait un char. »

* Tous les ans, pour la fête des vendanges de Monségur, chaque village préparait un char et le présentait sur la place du marché. C’était un tracteur avec une remorque. On riait, on s ‘amusait et le soir il y avait un bal sous la halle.
Une fois par an, en avril, je me rendais à la foire agricole de Monségur. C’était une grosse foire qui a existé pendant longtemps. On y vendait du matériel agricole et des bêtes sur le foirail. On y allait pour voir ; c’était une sortie.


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